Laetitia, Cheffe du service Administration Générale et Numérique
Visages et Métiers de la communauté de communes
Avec passion et engagement, Laetitia nous parle de son parcours, de son rôle au sein de la collectivité et des enjeux qu’elle porte au quotidien.
Peux-tu te présenter en quelques mots et décrire ton rôle au sein de la structure ?
Je suis Laetitia, cheffe du service administration générale et numérique. J’encadre une équipe de quatre agents répartis entre les affaires générales, l’accueil et le numérique.
Mon rôle consiste à piloter les instances communautaires, coordonner des projets stratégiques en lien avec la gouvernance, le numérique, et l’innovation (notamment l’intelligence artificielle), tout en garantissant un service de qualité aux usagers, élus et agents.
Quel a été ton parcours avant d’arriver ici ?
Je me prédestinai à devenir professeur d’EPS. Passionnée de sport et de pédagogie, ma voix était toute tracée dès l’école primaire. Les concours de l’éducation nationale ne m’ont pas permis d’accéder à mes ambitions aussi bien pour professeur d’EPS que professeur des écoles.
Je me suis alors réorientée vers le secteur bancaire, mais ce milieu ne correspondait pas à mes aspirations. Animée par l’envie de servir l’intérêt général, j’ai suivi une formation de secrétaire de mairie. Après un premier contrat de six mois au sein d’une mairie, j’ai postulé ici comme agent d’accueil.
Quelles sont les valeurs ou convictions personnelles que tu essaies d’intégrer dans ton travail ? Quelles qualités humaines sont essentielles dans ton environnement professionnel ?
J’accorde beaucoup d’importance à la loyauté, à l’écoute, à l’utilité du service public et à l’équité de traitement. Je crois aussi profondément en l’intelligence collective et en la transversalité.
Dans mon environnement, les qualités humaines essentielles sont l’adaptabilité, la bienveillance, la rigueur et la capacité à coopérer, même en contexte complexe. Travailler dans une ambiance sereine et conviviale est, pour moi, une condition indispensable.
Quel aspect de ton métier préfères-tu et pourquoi ?
Ce que j’aime, c’est piloter des projets stratégiques à fort impact, notamment en lien avec la gouvernance, le numérique ou la transformation des services publics.
Je suis également très attachée au travail en transversalité. Pour rien au monde je ne me limiterais à une seule mission ! J’apprécie de pouvoir collaborer avec tous les services, de m’impliquer dans des projets variés et complémentaires. Cette diversité m’offre une vision d’ensemble de l’action publique menée aux côtés des élus, et renforce le lien entre stratégie et réalité de terrain.
Je peux compter sur une équipe soudée, engagée et bienveillante. Et ça, ça fait toute la différence ! Enfin, j’aime proposer des solutions concrètes, améliorer les pratiques, encourager les idées nouvelles. Il y a ici un vrai terrain pour innover.
Peux-tu nous parler d’un projet marquant sur lequel tu as travaillé récemment ?
La refonte des statuts de notre intercommunalité a été un projet particulièrement marquant. Il s’agit de redéfinir les compétences, les relations entre communes et intercommunalité, et de renforcer la lisibilité de notre action publique.
Ce travail a mobilisé à la fois des compétences juridiques, politiques, organisationnelles, et un vrai sens du dialogue avec les agents et les élus. La mise en place du groupe de travail a favorisé les échanges entre services et élus.
Un projet exigeant, mais particulièrement enrichissant, qui illustre bien la complexité et l’intérêt de l’action publique territoriale.
Avec qui collabores-tu le plus souvent ?
En tant que service ressources, je travaille avec l’ensemble des services, les élus, la direction générale et bien sûr mon équipe. Je favorise la pédagogie, la circulation de l’information, et je m’adapte facilement pour que les collaborations soient fluides et efficaces.
Comment te tiens-tu informée ?
Grâce à une veille juridique, à des réseaux professionnels, à la formation continue, et à des webinaires ( Intercommunalités de France, Interconnectés, Maires Infos, WEKA…). Je m’inspire aussi d’expériences menées ailleurs pour nourrir mes réflexions.
Y a-t-il un aspect de ton métier que les gens sous-estiment souvent ?
Le volet juridique est souvent sous-estimé. On me trouve parfois trop rigoureuse sur les délais ou les formulations, mais ces exigences garantissent la légalité des actes. J’essaie de simplifier ces démarches via des outils pédagogiques (tutos, cartes mentales, etc.) pour faciliter la compréhension et l’appropriation.
Et pour la suite ?
Je souhaite continuer à accompagner la modernisation des collectivités, autour du numérique, de l’innovation publique et de la relation aux usagers.