Margaux, Assistante de prévention
Visages et Métiers de la communauté de communes
Découvrez comment Margaux met en place des actions concrètes pour sensibiliser et prévenir les risques au quotidien, contribuant ainsi à un environnement de travail plus sûr pour tous.
Peux-tu te présenter et expliquer ton rôle en matière de sécurité au travail au sein de la structure ? Qu’est-ce qui t’a motivé à t’engager dans le domaine de la sécurité au travail ?
Je suis chargée de mission Aménagement et Habitat au sein de la Direction Aménagement, Développement Economique et Touristique. Globalement je pilote des dispositifs de rénovation de l’habitat pour les administrés et de la lutte contre l’habitat indigne sur le territoire. Mon rôle, très récent, en matière d’assistante de prévention, est de déceler les risques professionnels dans la partie administrative de la Communauté de Communes notamment, et d’analyser les conditions de travail des agents. Le but étant de sensibiliser sur la prévention des risques à la fois physique et psycho-sociaux. Ce qui m’a motivé à m’engager dans ce domaine c’est de pouvoir aider mes collègues et tenter de garantir un environnement de travail le plus sain possible.
Quels outils ou méthodes utilises-tu pour évaluer les risques professionnels ?
Le document de référence est le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP). Il recense et identifie l’ensemble des risques liés à l’activité professionnelle, en les classant par unités de travail. Pour chaque risque, une évaluation de son intensité est réalisée en fonction de critères comme la fréquence, la gravité ou encore la probabilité d’occurrence.
L’analyse ne repose pas uniquement sur des données théoriques : les échanges entre collègues permettent également de repérer ce qui peut nuire au bien-être ou à la sécurité dans l’environnement de travail, en s’appuyant sur l’expérience de terrain.
Quels sont les actions envisagées à mettre en place ?
Les actions envisagées pour 2025 sont regroupées dans un plan d’actions. Certaines ont déjà été mises en œuvre, comme la suppression du stockage en hauteur dans le local des archives.
D’autres mesures sont prévues, notamment :
• Une sensibilisation à l’ambiance sonore, en lien avec les caractéristiques acoustiques des locaux,
• La limitation des discussions dans les couloirs, afin de préserver un cadre de travail calme,
• Et l’éventuelle mise à disposition de bouchons d’oreilles ou de casques anti-bruit pour les agents les plus exposés.
Comment estimes-tu contribuer concrètement à l’amélioration de la sécurité dans ta collectivité ?
J’essaie d’assurer un lien constant entre les retours des agents, la réalité du terrain et la Direction Générale des Services, en mettant en lumière les difficultés rencontrées au quotidien. Cela se traduit notamment par des actions de sensibilisation, qui visent à apporter des premières réponses concrètes.
Toutefois, nous en sommes encore aux prémices de la mise en œuvre des actions de prévention, ce qui rend difficile, à ce stade, une évaluation précise de ma contribution.
Comment sensibilises-tu les collaborateurs aux bonnes pratiques en matière de sécurité ?
L’idée étant de rendre les choses lisibles et compréhensibles de manière ludique sur des gestes et des actions que l’on fait quotidiennement. Pour l’instant cela reste essentiellement dans l’échange avec les agents.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un souhaitant s’orienter vers un poste en prévention des risques professionnels ?
Je dirai qu’il faut non pas avoir du temps, mais parfois prendre du temps et le consacrer à ces missions, ce que j’ai du mal à faire moi-même sachant que nous sommes toujours pressés et en train de gérer diverses tâches à la fois. Prendre du temps et se former car cela demande une implication et un rôle important au sein de la collectivité, et être motivé par l’amélioration des conditions de travail de ses collègues.
